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LA ROBOTISATION : axe majeur de l’Ingénierie de Tests de BSE Electronic pour 2016 !

robots

Le test fonctionnel des cartes électroniques en production est devenu aujourd’hui incontournable au regard de la complexité grandissante de celles-ci ou des composants intégrés.

Autrefois, un opérateur effectuait des manipulations et mesures « à la main » pour valider les fonctions des cartes produites.

Aujourd’hui, nous trouvons des fonctionnalités de communication (filaire ou radiofréquence), des capteurs et des actionneurs de plus en plus nombreux et miniaturisés et une intelligence embarquée rendant impossible le test manuel. Les bancs de test évoluent donc vers une automatisation des tests de plus en plus complète : c’est un logiciel qui gère les mesures et les décisions, avec une rapidité qui est sans commune mesure avec l’action humaine. Ainsi, le rôle de l’opérateur de test ne se résume pratiquement plus qu’à insérer et retirer une carte électronique du banc de test.

Dans le même temps, les produits électroniques évoluent et envahissent le grand public, notamment suivant la mode des « produits connectés », dont la production en grande série dans un délai court demande encore plus de rapidité et réactivité pour le fabricant. Cette situation engendre d’ailleurs un risque TMS (Troubles Musculo-Squelettiques) pour l’opérateur du fait de gestes de plus en plus répétés.

La robotisation du test fonctionnel trouve alors ses marques pour remplacer l’opérateur dans cette tâche devenue ingrate : possibilité de fonctionner 24h/24h à grande vitesse et sans pause, répétabilité excellente, isolation certaine des cartes défectueuses. Certes, l’investissement pour notre entité n’est pas négligeable, non seulement à l’achat, mais aussi pour sa programmation (à renouveler pour chaque nouveau produit) et sa maintenance. Mais en contrepartie, la mission de l’opérateur, toujours indispensable, évoluera : il aura alors la charge d’alimenter le robot en cartes à tester, évacuer les cartes testées, traiter les éventuelles cartes défectueuses et entretenir son « partenaire ».

Ainsi le robot n’est pas comme on pourrait le penser au premier abord un « destructeur d’emploi », il est un complément de plus en plus nécessaire dans le flux de production pour maintenir des niveaux de productivité élevés, la qualité sécurisée de nos productions et optimisant notre positionnement économique pour les besoins du marché MADE IN FRANCE.