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Creusot infos : « Portraits de femmes : Sandrine Lonak ouvre BSE aux jeunes »

 

Si on veut attirer les jeunes dans les entreprises il faut savoir les ouvrir. Le slogan est comme un refrain. Il revient au moins une fois par an, à l’occasion de la semaine de l’industrie qui carbure fort  dans la cité du Pilon. Les entreprises s’ouvrent à la jeunesse. BSE est au rang de celles-ci. Mais BSE fait bien plus. Sandrine Lonak, responsable du développement commercial, de l’industrialisation des nouveaux produits et en charge de la communication et du marketing, accueille toujours avec plaisir les jeunes visiteurs.

Y compris évidemment les jeunes ministres, quand avec son PDG Marc Balussaud, ils avaient guidé Benjamin Griveaux, un des jeunes ministres du Gouvernement, venu découvrir l’entreprise la plus high tech du Creusot. Au royaume de la carte électronique, l’entreprise BSE excelle. Mais elle excelle donc aussi pour séduire les jeunes.

«On a un mécénat avec l’IUT qui est reconnu comme parmi les meilleurs de France ; on participe aux «job dating» quand nous sommes sollicités… Les jeunes il faut leur parler vrai. C’est vrai que nous sommes spécialisés dans l’électronique, mais nous sommes ouverts à différents profils, parce qu’une entreprise spécialisée ce sont aussi plein d’autres métiers», insiste Sandrine Lonak. Elle place la valeur travail et l’investissement personnel en haut de la liste, «car si on veut réussir, il faut s’en donner les moyens».

Et elle sait de quoi elle parle. Passée par le Lycée Henri Parriat, titulaire d’un Bac, elle a effectué une sacrée percée dans le monde de l’économie. Originaire du bassin minier, elle a a profité des activités professionnelles de son papa : «J’ai eu de la chance que mon papa travaillait à Creusot Loire et que nous sommes partis avec lui au Brésil, au Mexique. Cela m’a permis de maîtriser l’Espagnol, le Portugais». Et donc de compléter et d’enrichir son Bac G3…

Son premier poste, Sandrine Lonak l’a eu à La Ciotat, comme assistante commerciale pour l’export, principalement pour l’Espagne, où il fallait former des chirurgiens aux prothèses françaises. «J’ai ensuite fait le choix d’élever mes enfants». Il sont au nombre de quatre et elle leur a accordé une parenthèse de 15 ans. Avant un retour en Bourgogne. «J’avais besoin de relancer ma carrière». Sandrine Lonak a alors rejoint l’entreprise Eolane à Montceau, «avec la chance d’avoir eu un patron qui me faisait confiance».

Et puis s’est présentée l’opportunité de rejoindre l’entreprise BSE au Creusot. «Je pense que mon expérience professionnelle, la connaissance des machines de dernière technologique» ; mais aussi l’appréciation des moyens industriels de dernière technologie de BSE qui étaient un atout majeur pour pouvoir se positionner sur de nombreux marchés ont pesé dans son recrutement.

Epanouie dans ses fonctions, Sandrine Lonak ne rate jamais l’occasion de mettre en-avant «l’esprit BSE» : «C’est une entreprise avec une identité forte. Sans doute qu’elle a été renforcée par l’incendie du 31 décembre 2005. L’épreuve a rendu plus fort. On sent un esprit de famille», remarque-t-elle. «Ici il y a une vraie adaptabilité pour les clients et pour travailler en autonomie. On ressent une volonté de gagner, de gagner ensemble».

C’est  tout cela qu’elle essaye de montrer aux jeunes, avec ses équipes. Et elle ne manque pas de souligner que les personnes du CAT du Breuil, avec lequel BSE travaille, ont droit aux mêmes égards.

L’entreprise se veut ouverte. Largement. Une entreprise reconnue comme un partenaire par des entreprises ou des start-up en recherches de solutions électroniques, pour des objets de plus en plus connectés, que Sandrine Lonak se plait à présenter comme autant de prouesses d’abord «made in Creusot» avant d’être «made in France». Car, par leurs performances technologiques, ces traductions électroniques et/ou connectées sont la fierté de toute une entreprise.

Alain BOLLERY