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CREUSOT INFOS : »LE CREUSOT : 30 ans après sa naissance et 10 ans après sa reconstruction, BSE se porte comme un charme »

 

L’entreprise symbole de la projection de l’industrie creusotine dans le futur a fêté ses 30 ans. Elle l’a fait dans la joie et la bonne humeur.

Et dire que tout aurait pu s’arrêter le 31 décembre 2005. Ce jour là et le lendemain, c’est-à-dire le 1er janvier, les images de l’incendie qui avait ravagé l’entreprise BSE avaient fait le tour du monde.
Un terrible incendie dans une entreprise où le matin même du Réveillon de la Saint-Sylvestre on travaillait. Tout aurait pu s’arrêter. Mais le lundi 3 janvier 2006 au matin, Daniel Puymèges l’emblématique dirigeant de l’entreprise, avait réuni les personnels dans la salle à manger du Château de la Verrerie pour annoncer qu’une nouvelle usine serait construite, que BSE continuerait au Creusot et qu’en attendant la reconstruction, de nouvelles machines étaient commandées le jour même, pour reprendre au plus vite l’activité.
Celle-ci s’était délocalisée, pendant quelques mois, jusqu’à Montceau…
Les procédures avaient été accélérées à l’initiative d’André Billardon, alors Maire du Creusot et des autorités préfectorales… Pour une renaissance intervenue en 2007.
Alors forcément, ce jeudi 28 septembre, il y avait un peu de nostalgie et de l’émotion dans les têtes de celles et ceux qui ont vécu les événements douloureux.
BSE a donc fêté ses 30 ans, mais aussi les 10 ans de l’inauguration de sa nouvelle usine. Pour l’occasion, l’entreprise aujourd’hui dirigée par Marc Balussaud, avait invité tous ses clients. Mais aussi une belle brochette de personnalités. David Marti, maire du Creusot et président de la CCM, Rémy Rebeyrotte, député de Saône-et-Loire, Marie Mercier, sénatrice, Jean-Paul Emorine, sénateur, Michel Suchaut, président de la CCI de Saône-et-Loire, Jean-Claude Lagrange, vice-président du Conseil Régional de Bourgogne, en charge de l’économie, mais aussi Lionel Duparay, conseiller départemental.

Salle du Jeu de Paume, comme du temps des repas de prestige…

Entre les visites du matin et les visites de l’après-midi, tout le monde s’est retrouvé au Pavillon de l’Industrie, au Château de la Verrerie, pour des instants heureux, souriants.
Il y a sans doute bien longtemps que l’ancienne salle du Jeu de Paume n’avait pas connu un repas de prestige de ce standing, assuré par La Rose des Vents. Mais finalement s’inscrivant dans ce qui a fait le prestige du Creusot quand les Schneider mettaient les petits plats dans les grands, pour leurs invités de marque et têtes couronnées. En ce sens, la présence de Déborah Lonak, miss Saône-et-Loire et fille de Sandrine, responsable Développement commercial de l’entreprise BSE, avait forcément un côté symbolique. Il s’est traduit par de nombreuses photos et autres selfies.
A l’heure des discours, au milieu des tables, entre Chablis et Santenay 1er cru 2007, année d’une renaissance en forme de projection dans l’avenir, les bons mots n’ont pas manqué.
«Rien n’est possible sans vous», a ainsi lancé Sandrine Lonak à l’adresse employés dont le savoir-faire font la réputation de l’entreprise, au nom du «made in France».

Etat d’esprit, fiabilité et innovation

Marc Balussaud, évidemment, a eu une pensée émue pour Daniel Puymèges et Jean-Marie Maublanc, les créateurs de cette entreprise qui a fait rentrer Le Creusot dans le carré le plus élevé de la high tec «made in France».
«Nous essayons de poursuivre la voie tracée», a humblement commenté Marc Balussaud. Il a aussi souligné combien l’entreprise a été soutenue dans les moments difficiles.
Valérie Delas, qui représentait Sygma, actionnaire principal de BSE depuis 20 ans, a eu de toute évidence les mots les plus forts : «BSE, depuis 30 ans, c’est un état d’esprit, c’est la fiabilité, et c’est une entreprise qui innove», a-t-elle lancé, assurant que c’est à la direction de l’entreprise que l’on doit sa durabilité, au nom de l’excellence.
David Marti, maire du Creusot, a poursuivi en mettant en lumière ce nouvel ADN du Creusot qui s’est constitué, avec «30 ans de performances», dans un segment où la concurrence est forte, ce qui rend encore plus méritoires les marchés gagnés avec des produits très innovants, dont certains étaient exposés dans l’entreprise. «L’intelligence de l’entreprise, c’est d’avoir toujours misé sur des produits d’une qualité irréprochable», a encore ajouté le Maire du Creusot.

Alain BOLLERY